A la mort de Gaston Phoebus en 1391, Busque tout comme Graulhet refusa de se soumettre au roi Charles VI et même de payer l’impôt. « Consules & habitores de Busqua » finirent néanmoins, mais non sans mal, par obtenir leurs lettres de rémission.
Nous savons que Busque fit partie des domaines des héritiers de Sicard d’Alaman et, qu’avec Puybegon, elle appartint plus tard aux seigneurs d’Ambroise d’Aubijoux qui la conservèrent jusqu’à la révolution.
Dès lors, Busque vécut au rythme de Graulhet et de ses seigneurs et échappa de justesse à la peste qui rôdait dans l’Albigeois.
En l’an IV de la république, la commune comptait 325 habitants. Elle en compte à ce jour 748.
La petite église Saint Georges située au cœur du village de Busque était jusqu’à la révolution l’église paroissiale de Saint Pierre de Rozède à Graulhet.
Le nom de Busque viendrait de l’occitan « Busqua » qui veut dire « fêtu », débris de paille ou de bois. Village occitan, Busque à longtemps participé aux coutumes et traditions de la région qui disparurent en 35-45. De nos jours, seule reste la fête locale que l’on retrouve chaque année depuis plus d’un siècle pour la Saint Georges, l’église paroissiale étant dédiée à ce saint. Les spécialités locales sont autant de ressources naturelles : cèpes, « respountsou », bois d’acacia.